Une bulle, un jour...

Quand le soir est passé

Quand le soir est passé
Qu’après sous la lampe avoir potassé
Je m’étends,
Cultivant alors cet instant propice
J’écoute mon corps et le sang battant
À ma tempe et lors sensation factice,
À mon front se dépose
Une fraîcheur, comme une ombre se pose
La colombe
Douce, pacifique et fragile oiseau,
La brise de son aile en mon front tombe
Et là fait frémir le grain de ma peau.

Sous mon beau ciel d’été
L’infini des cieux profonde entité
Offre à ma prière
Le doux écho d’un vaste bruissement,
Dieu imperceptible, et par la rivière
De la pensée mon âme vrai roman
Au fil de l’eau s’ébat,
Au moindre frémissement se rabat
Et quand je sommeille
J’écoute le bruit du grand univers
Et presqu’en m’endormant l’état de veille,
Privilégié moment, poudre d’asters

Absence du sommeil
Lors vers trois heures ce n’est plus pareil
Car le rêve
Immanquablement va se constituer
Quand sur l’écran de ma bulle et sans trêve
Défilent images à situer
Dans un monde onirique
Ciselé comme une fresque biblique.
Oh ! couleurs
Vous illuminez ma nuit de tableaux
Ostensiblement tirés par bonheur
Des circonvolutions de mon cerveau.

Ici le schéma des strophes est fixe de la forme AA BCBC DD EFEF. Le nombre de syllabes des vers se correspondent, sauf pour les vers de trois syllabes qui dans la deuxième strophe en ont cinq. Cependant ceux-ci ne relèvent pas de mes principes car n’indiquant pas un mouvement sauf pour un. Les décasyllabes sont de forme variée : 5+5, 6+4, 4+6, 7+3 et 3+7, sans recherche des principes que je peux exposer dans l’annexe sur les « éléments de prosodie », il faut dire que la contrainte sur les rimes et sur le nombre de syllabes est forte. Il est difficile de tout concilier !

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