Enfermement
Derrière les barreaux noirs de la chambre claire, Aveuglée par les spots Entre les murs capitonnés, Ses cris se perdent. C’est que dehors en chœur Et dans leur langage confus Ils pérorent vivants dans l’entre eux, Contents et suffisants. A petits feu, à petit peu, moins nombreux, Ils s’étonnent de n’être que si peu Y voyant simplement l’effet De leur haute intelligence. Cependant contents d’eux mêmes Ne veulent voir qu’elle agonise Quand étendue sur le flanc Elle jette son dernier cri, LA POESIE.